C’est fini pour Gamm Vert : l’enseigne de jardinage française ferme ses portes dans ces 3 grandes villes

26/10/2025
c’est fini pour gamm vert l’enseigne de jardinage française ferme ses portes dans ces 3 grandes villes

La fermeture prochaine de trois magasins Gamm Vert dans l’est de la Réunion, précisément à Sainte-Suzanne, Saint-André et Sainte-Rose, soulève une forte émotion parmi les habitants et les salariés concernés. Prévue pour le 2 novembre 2025, cette décision marque un vrai tournant pour l’économie locale et le secteur de la distribution agricole sur l’île. La suppression d’emplois qui en découle inquiète non seulement les salariés mais aussi les clients fidèles à ces commerces de proximité.

Pourquoi ces magasins de jardinage ferment-ils dans l’est de la Réunion ?

Les trois points de vente, solidement implantés à Sainte-Suzanne, Saint-André et Sainte-Rose, n’ont malheureusement pas réussi à retrouver l’équilibre financier. Malgré une reprise en 2024 par l’URCOOPA dans le but de sauver l’activité, la situation est restée déficitaire. Les résultats sont restés négatifs et la rentabilité n’a jamais été atteinte, conduisant à cette décision douloureuse de fermeture.

Face à ces difficultés persistantes, la fermeture des magasins Gamm Vert apparaît comme inévitable. L’enseigne n’a pas réussi à inverser la tendance malgré les efforts pour dynamiser les ventes et diversifier l’offre destinée aux habitants de l’est de la Réunion. Cette situation met en lumière les défis rencontrés par les petits commerces en zones rurales ou semi-urbaines, où la concurrence est rude.

Quels impacts sur les salariés concernés par la fermeture ?

Au total, ce sont 19 salariés licenciés qui devront quitter leur poste dès le 2 novembre 2025. Ce licenciement économique est d’autant plus difficile à accepter que certains employés, comme Roland (61 ans), travaillent depuis plus de trente ans au sein de ces magasins. Entre sentiment d’injustice et incertitude sur l’avenir, la détresse est palpable chez les équipes concernées.

Ce choc professionnel s’accompagne d’une véritable incertitude sur la possibilité de se reconvertir localement. Le marché du travail dans la région reste tendu, et la disparition de ces commerces prive non seulement des familles d’un revenu stable, mais emporte aussi un précieux savoir-faire accumulé au fil des années. Les plus anciens, proches de la retraite ou ayant bâti leur carrière ici, voient leurs repères bouleversés d’un coup.

Comment les employés vivent-ils cette période de transition ?

Au-delà de l’aspect économique, la dimension humaine est centrale. Les salariés apprennent la nouvelle avec une profonde stupeur et ressentent beaucoup d’amertume face à cette fermeture de magasins imposée. Beaucoup regrettent que leurs longues années d’investissement n’aient pas permis d’éviter la suppression d’emplois, même après les efforts récents de relance.

Les entretiens individuels annoncés suscitent la crainte d’une vague de licenciement économique sans réelle alternative pour ceux qui ont grandi professionnellement dans ces structures locales. Entre solidarité et désarroi, l’ambiance parmi les collègues est marquée par la tristesse et l’incertitude.

Quels accompagnements sont envisagés pour les salariés victimes de licenciement ?

Les institutions locales s’organisent déjà pour accompagner la transition et limiter l’impact humain lié à la disparition de ces commerces. Des cellules d’écoute, ateliers de reclassement et un suivi personnalisé devraient être proposés aux salariés concernés. Les plus âgés pourraient bénéficier de dispositifs spécifiques afin de préparer leur départ ou leur reconversion dans de meilleures conditions.

Les différents acteurs économiques cherchent également à favoriser la réinsertion professionnelle en partenariat avec les entreprises locales. Des formations pourraient être mises en place pour élargir les compétences ou faciliter l’accès à un nouveau métier, même si, à ce stade, aucune solution évidente ne s’impose.

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