Majorque attire chaque année des millions de visiteurs séduits par ses paysages méditerranéens et son climat ensoleillé. Par contre, certaines zones de l’île présentent des inconvénients majeurs qui peuvent gâcher votre séjour. Entre quartiers peu sûrs, stations balnéaires tapageuses et pièges à touristes, voici un guide pratique pour identifier les endroits problématiques et choisir des alternatives plus sereines.
L’essentiel
| Points clés | Détails pratiques |
|---|---|
| 🚫 Quartiers dangereux à éviter | Éviter Son Gotleu, La Soledad et Pere Garau |
| 🍺 Zones festives problématiques | Fuir Magaluf et El Arenal pour leur chaos nocturne |
| 🏖️ Plages surpeuplées | Éviter Playa de Palma et ses installations commerciales excessives |
| 💰 Pièges à touristes identifiés | Se méfier de Puerto Portals et ses arnaques courantes |
| 🏡 Alternatives recommandées | Privilégier Port de Sóller, Alcúdia ou Pollença authentiques |
| 📅 Période optimale de visite | Visiter au printemps ou automne hors saison estivale |
Les quartiers résidentiels à risque : Son Gotleu et La Soledad
Son Gotleu constitue le secteur le plus problématique de Palma avec un taux de criminalité particulièrement élevé. Ce quartier périphérique présente de nombreux vols à la tire et offre peu d’intérêt touristique. Les conditions de vie y sont moins favorables et l’atmosphère générale peu engageante pour les visiteurs.
Il est fortement déconseillé de s’aventurer dans ce secteur en soirée. Les rues mal éclairées et l’absence d’activités touristiques rendent cette zone peu attractive. La Soledad présente des problèmes similaires avec un éclairage public insuffisant et des rues mal entretenues qui contribuent à un sentiment d’insécurité palpable.
Pere Garau, autre quartier sensible de Palma, nécessite également une vigilance accrue lors des déplacements nocturnes. Ces zones résidentielles concentrent la plupart des incidents de sécurité signalés dans la capitale majorquine. Les touristes gagneront à privilégier le centre historique autour de La Seu, Santa Catalina ou La Lonja pour leurs hébergements et sorties.
| Quartier à éviter | Problèmes principaux | Alternative recommandée |
|---|---|---|
| Son Gotleu | Criminalité élevée, vols fréquents | Centre historique de Palma |
| La Soledad | Éclairage insuffisant, insécurité | Santa Catalina |
| Pere Garau | Risques nocturnes | La Lonja |
Les zones festives excessives : Magaluf et El Arenal
Magaluf jouit d’une réputation sulfureuse bien méritée avec ses incidents fréquents liés à l’alcool et ses comportements excessifs. Cette station balnéaire attire principalement une clientèle de jeunes fêtards britanniques qui transforment la zone en véritable chaos nocturne. Les risques de sécurité y sont accrus avec des cas réguliers de violence et de harcèlement.
Les établissements de El Arenal (S’Arenal) présentent une qualité très variable et des nuisances sonores importantes. Cette zone souffre de comportements indésirables liés à l’alcool, particulièrement après le coucher du soleil. Bien que sa plage reste attractive en journée, il est recommandé de quitter le secteur avant la tombée de la nuit.
Palma Nova complète ce trio de stations balnéaires problématiques avec sa vie nocturne intense et ses pubs bruyants. Ces destinations conviennent uniquement aux voyageurs recherchant l’ambiance fête à tout prix, au détriment de la tranquillité et de la sécurité. Les familles et couples en quête de sérénité trouveront leur bonheur à :
- Port de Sóller pour son cadre montagneux authentique
- Alcúdia et sa vieille ville médiévale
- Port de Pollença et son ambiance détendue
- Peguera ou Santa Ponsa pour leurs plages familiales
Les plages surpeuplées : Playa de Palma et ses environs
Playa de Palma souffre d’une surpopulation touristique extrême durant la saison estivale. Cette plage emblématique manque cruellement d’espace libre à cause des nombreuses installations commerciales qui grignotent constamment le sable. Les établissements y pratiquent des tarifs excessifs pour une qualité souvent décevante.
Cala Millor et Cala Major présentent des inconvénients similaires avec leur forte affluence touristique et leurs commerces orientés exclusivement vers les visiteurs. Ces zones victimes de leur succès perdent leur authenticité majorquine au profit d’une standardisation touristique peu séduisante.
La surfréquentation touche également des sites naturels comme Sa Calobra, accessible par une route sinueuse et dangereuse en haute saison. Le Parc naturel de Mondragó subit une érosion rapide de ses sentiers étroits à cause du trop grand nombre de visiteurs. Cala de Moro fait même l’objet de manifestations contre le tourisme de masse.
Pour échapper à cette cohue estivale, privilégiez des criques préservées comme Cala de San Vicente, Cala Agulla ou Cala Mesquida. Ces plages offrent encore une tranquillité relative et des paysages authentiques. La période optimale pour visiter les sites populaires reste hors saison estivale, particulièrement au printemps ou en automne.
Les pièges à touristes : zones surévaluées et surfacturées
Puerto Portals représente l’archétype du piège à touristes avec ses prix excessifs et son ambiance artificielle. Cette marina huppée constitue un véritable nid à arnaques où les surfacturations sont monnaie courante. L’authenticité majorquine y cède la place à un décor de carte postale factice.
Certains villages ont perdu leur âme locale au profit d’une clientèle spécifique. Santanyí est désormais entièrement dominé par la communauté allemande, où l’on parle quasi uniquement cette langue. Les menus de restaurants et étals du marché s’affichent exclusivement en allemand, effaçant l’identité catalane du lieu.
Deià attire massivement des touristes parisiens issus des métiers de la mode et de la communication, créant une atmosphère snob peu authentique. Ces phénomènes de gentrification touristique privent les visiteurs d’une expérience majorquine genuine.
Pour éviter ces écueils, méfiez-vous des restaurants arborant des menus traduits en dix langues et des vendeurs ambulants non autorisés dans les marchés bondés. Privilégiez l’agrotourisme dans l’arrière-pays pour découvrir la vraie Majorque, loin des zones touristiques saturées. Des villages comme Pollença, Arta, Santa Maria del Camí ou Valldemossa conservent leur authenticité et leur charme traditionnel.





