Vipères : voici la liste complète des régions de France où leur présence a explosée en 2025

07/11/2025
vipères, voici la liste complète des régions de france où leur présence a explosée en 2025

En 2025, les vipères connaissent une véritable explosion de leur présence sur le territoire français. Ce phénomène inquiète autant les randonneurs que les habitants des zones rurales. Face à un printemps particulièrement sec et au réchauffement climatique, ces reptiles deviennent plus actifs, élargissent leur habitat et s’approchent davantage des habitations. Repérer les départements à risque devient crucial, non seulement pour éviter les mauvaises surprises en promenade, mais aussi pour protéger animaux domestiques et jardiniers soucieux de leur sécurité.

Reconnaître les espèces de vipères n’est pas toujours évident sans un œil averti. Leur forte adaptation à différents milieux explique pourquoi elles apparaissent soudain dans bon nombre de régions de France jusqu’ici peu concernées. Cartographier les zones à risque permet aujourd’hui d’anticiper leurs déplacements et de mieux comprendre pourquoi certains départements subissent une recrudescence soudaine de signalements et de morsures chaque année.

Pourquoi observe-t-on une présence accrue des vipères en 2025 ?

En 2025, plusieurs facteurs expliquent la montée en flèche du nombre de signalements concernant les vipères. Le dérèglement climatique a transformé certains secteurs autrefois trop froids ou humides en véritables refuges pour ces serpents friands de chaleur. À cela s’ajoute un printemps exceptionnellement sec qui a favorisé leur sortie précoce d’hibernation et leur recherche de points d’eau et de nourriture près des habitats humains.

Lorsqu’ils émergent en masse, ces reptiles investissent jardins, sentiers de randonnée, murets et prairies proches des villages. Plus visibles qu’avant, ils croisent plus souvent la route d’un promeneur ou d’un chien, multipliant ainsi les risques d’accident et de morsure.

Quelles sont les régions de France les plus touchées par l’explosion des vipères ?

Le Sud-Est de la France fait figure de zone rouge en matière de présence accrue de vipères, mais il ne s’agit pas du seul secteur exposé. Plusieurs grandes régions se distinguent par leur taux élevé de signalements et l’étendue des départements concernés. L’évolution rapide de la carte de répartition impose de surveiller régulièrement l’apparition de nouveaux foyers à altitude variable.

Certaines zones voient même apparaître des espèces de vipères jamais observées auparavant, preuve tangible que leur répartition progresse vers des territoires plus vastes, tant en plaine qu’en zone montagneuse.

Auvergne-Rhône-Alpes : Drôme, Ardèche et Massif central en alerte

Impossible d’ignorer la tendance : l’Auvergne-Rhône-Alpes enregistre l’une des plus fortes hausses de signalements dans l’ensemble des départements à risque. En particulier, la Drôme et l’Ardèche cumulent les témoignages d’habitants découvrant parfois plusieurs vipères dans leur jardin en une seule semaine. Le Massif central, jusque-là refuge privilégié pour les animaux discrets, attire désormais ces serpents sur ses plateaux, quelle que soit l’altitude.

À mesure que s’accentue la chaleur estivale, la densité de populations de vipères augmente et les hameaux isolés demeurent très exposés. Les enfants et promeneurs doivent donc faire preuve d’une vigilance accrue lors d’activités extérieures.

Provence-Alpes-Côte d’Azur : Var, Alpes-de-Haute-Provence et sentiers littoraux sous surveillance

La Provence-Alpes-Côte d’Azur suit le mouvement avec une multiplication notable des apparitions. Les promenades dans le Var, les sorties familiales en Provence verte ou sur les balcons de Digne-les-Bains s’accompagnent toujours plus souvent de rencontres inopinées avec ces reptiles. Habitat fragmenté, sécheresse accentuée, tout contribue à voir croître la liste des incidents mettant aux prises riverains et squatteurs écailleux.

Les spécialistes notent une migration partielle de certaines espèces de vipères vers les abords immédiats des rivages, chose rare auparavant. Jardins méditerranéens et massifs aux portes des plages doivent maintenant composer avec ce nouvel occupant discret.

Nouvelle-Aquitaine et Occitanie : Landes, Limousin, Ariège en hausse constante

Entre forêts landaises, bocages limousins et piémont pyrénéen, la situation évolue rapidement. Ces espaces naturels longtemps connus pour la discrétion de leur faune accueillent désormais nombre de vipères venues chercher chaleur et abris faciles à proximité de l’homme. En Ariège, les communes perchées voient surgir ces visiteurs inattendus, y compris à haute altitude.

Plusieurs mairies mettent en garde les usagers des chemins ruraux, tandis que les clubs de randonnée rappellent régulièrement les règles basiques de prudence à adopter pour s’épargner stress et morsures douloureuses.

Bourgogne-Franche-Comté : une progression remarquable en milieu rural

Cette région réputée pour ses campagnes paisibles découvre à son tour une présence accrue de vipères. Bois, vignes et prairies constituent des repaires idéaux à explorer pour les herpétofaunes avides de renouveau climatique. Ceux qui profitent des week-ends pour entretenir leur potager ou tondre la pelouse constatent parfois la surprise d’une rencontre impromptue, même dans les vergers les plus soignés.

Avec la croissance du nombre de signalements, les autorités locales encouragent vivement les résidents à modifier certaines habitudes, comme éviter de manipuler pierres ou tas de bois sans précaution préalable.

Comment reconnaître les vipères et limiter les risques de morsures ?

Savoir distinguer les espèces de vipères présentes dans les régions de France aide à gérer sa peur et à réagir correctement en cas de rencontre. Une caractéristique essentielle : la pupille verticale, nettement différente de celle des couleuvres inoffensives dont la pupille reste ronde. À cela s’ajoute une tête triangulaire, assez massive, bien délimitée du corps par un cou étroit.

Pour minimiser les risques de morsures lors d’une activité extérieure, quelques mesures simples font la différence : porter des chaussures hautes et fermées, éviter de marcher dans les herbes hautes ou près des buissons serrés, utiliser un bâton sur les sentiers mal dégagés et surtout ne jamais tenter d’attraper un serpent à mains nues.

  • Porter systématiquement des chaussures montantes dans les espaces naturels.
  • Vérifier visuellement le dessous des pierres, planches et tas de feuilles avant toute manipulation.
  • Garder les chiens en laisse sur les chemins bordés de végétation dense.
  • Prendre conseil auprès des offices de tourisme pour obtenir une carte de répartition actualisée.
  • Ne jamais aspirer la plaie après une morsure et contacter immédiatement les secours.
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